éversif

⇒ÉVERSIF, IVE, adj.

Vieilli. [En parlant de mesures, de lois, de doctrines] Qui renverse, qui bouleverse :

• C'est cette paix qu'il [Portalis] avait hâte de pratiquer et de féconder, en substituant graduellement aux mesures hostiles, partiales, éversives, l'action bienfaisante et concertée des lois.

SAINTE-BEUVE, Caus. lundi, t. 5, 1851-62, p. 455.

Prononc. :[], fém. [-i:v]. Étymol. et Hist. 1777 « qui détruit, renverse » (LAVOISIER, Mémoire sur la combustion des chandelles dans l'air atmosphérique ds LITTRÉ). Dér. du rad. de éversion; suff. -if.

éversif, ive [evɛʀsif, iv] adj.

ÉTYM. 1777; de éversion, et suff. -if.

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♦ Didact. et rare. Qui bouleverse, détruit. || Doctrines, mesures éversives.

0 (…) vous leur avez présenté deux déclarations royales éversives de toute liberté.

H. Robert, Louis XVI, p. 137 (1928).

Encyclopédie Universelle. 2012.